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01 Jan

Love, et autres drogues

Publié par Romain Duchez  - Catégories :  #Critiques Archives

Nom du patient : Zwick Edward. Antécédents : aime filmer les stars hollywoodiennes (Blood Diamond avec Leonardo Di Caprio, Le dernier samouraï avec Tom Cruise, Légendes d'automne avec Brad Pitt). Pathologie : a cru révolutionner la comédie romantique avec une histoire d'amour teintée de Viagra intitulée Love et autres drogues. Symptôme n° 1 : impossible de savoir où le patient veut en venir, entre une pseudo critique du système de santé américain, des gags potaches à base de pénis en érection et un regard condescendant sur les malades de Parkinson. Symptôme n°2 : Anne Hathaway joue la tremblote comme elle jouerait un zombie. Symptôme n°3 : les scènes de nu servent la plastique irréprochable des comédiens mais pas l'histoire. Symptôme n°4 : les seconds rôles sont suffisamment fades pour ne pas concurrencer à l'écran les deux héros.

© Twentieth Century Fox France

© Twentieth Century Fox France

Origine du mal : Edward Swick a réuni tous les codes de la comédie romantique "bankable", non pas pour l'amour de l'art, mais pour l'amour dollar (merci Zazie pour le jeu de mot) ; toutefois, comme il n'assume pas sa publicité déguisée pour le Viagra, le réalisateur tente de montrer son humanité en évoquant le quotidien des malades de Parkinson. Prescription médicale : regarder Coup de foudre à Notting Hill au moins 3 fois par jour, aux heures des repas de préférence, histoire de prendre exemple sur une comédie romantique réussie ; prendre un comprimé de subtilité britannique avant de se coucher ; payer un scénariste et un dialoguiste avant de réfléchir au casting. Ce que le pathos peut-être pathétique parfois...

EN BREF : une comédie contre-indiquée

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