The killer inside me
Il était une fois un shérif, dans une cité pétrolière de l'Amérique profonde. Lou, c'est son nom, était un loup pour l'homme, mais surtout pour les femmes. Il aimait corriger le beau sexe, à l'aide de son ceinturon. Un beau jour, il rencontra Jessica Alba. Deux upercuts plus tard, la jeune femme était tombée amoureuse. Il ne se marièrent pas, eurent des bleus et des cicatrices et ne furent pas heureux du tout. The killer inside me, un conte de fée qui tourne à la boucherie. Le film démarre assez étrangement sur une musique entraînante et colorée. De l'humour, des personnages sympathiques ; et puis d'un coup, une femme se fait fouetter à coups de ceinture (elle n'a pas été sage du tout visiblement!). Ainsi va le film, alternant le léger et le lourd, les fessées et l'amour. L'histoire repose sur la personnalité complexe du héros. Pervers certes, mais séduisant, second degré et rempli de principes. Il aurait été trop simple de montrer uniquement sa violence. Casey Affleck joue les psychopathes à merveille. Il fait peur ! (son frère Ben aussi fait peur, mais plutôt par ses choix artistiques). Seule la fin du film n'est pas à la hauteur. Comme trop souvent avec les réalisateurs fainéants. "Putain, je suis bien emmerdé, je ne sais pas comment conclure mon histoire. Et si je mettais une grosse explosion ? Ca règlerait le cas de mes personnages. En plus ce serait spectaculaire"... Voilà comment on tue son propre film !
EN BREF : un thriller psychologique intelligent mais imparfait
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