The descendants
La première qualité de ce film, c'est de nous réchauffer ! Deux heures sous le soleil et les palmiers hawaïens, ça ne se refuse pas en cette période sibérienne. L'archipel du Pacifique est un décor idéal pour cette histoire. Il nous rappelle que, sous les tropiques aussi, les gens peuvent être en proie à des questionnements existenciels ! (la série Sous le soleil nous l'avait déjà prouvé, remarquez, avec ces Smicards logeant dans des villas...). Dans ce film de Alexander Payne (à qui l'on doit l'enivrant Sideways), Georges Clooney fait face à sa VDM (vie-de-merde). Alors que sa femme devient un légume après un accident de hors-bord (ben oui, on est à Hawaï, je vous rappelle), il apprend qu'elle avait un amant (agent immobilier qui plus est, y'a de quoi être blasé !). Que faire, alors ? Rencontrer son rival ? Le frapper ? Chercher à comprendre ? Ruiner sa vie ? On ne peut s'empêcher de se mettre à la place de Georges Clooney (on ne se refuse rien, je sais) et de se demander ce que l'on ferait dans une telle situation. The Descendants développe une réflexion fine et sensible sur les rapports homme/femme et père/fille. Pas de cliché, juste de la nuance. Le mari trompé n'est pas forcément un modèle de vertu, tandis que l'homme trompeur n'est pas volontairement inconséquent. Tous les acteurs jouent juste, à commencer par Monsieur Nespresso très à l'aise dans la peau de ce Monsieur Tout-le-monde. Belle performance également de Shailene Woodley en ado rebelle, déçue par l'adultère de sa maman. A bien y regarder, le seul défaut que l'on peut reprocher au film, c'est sa longueur. Une demi-heure de moins n'aurait pas été de trop...
EN BREF : Georges Clooney cocu mais content !
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