Millenium
Je n'ai jamais lu les romans de Stieg Larsson (pour moi, Larsson c'est avant tout un joueur de tennis...). Pas vues non plus les adaptations cinéma de Niels Arden Oplev et Daniel Alfredson (j'ai la vague impression de manger des Krissprolls, là!). Bref, le seul Millenium que je connaissais avant de voir le film de Fincher, c'était la chanson de Robbie Williams... De ce Millenium version 2011, je retiendrai d'abord le générique de début. Musique technoïsante, montage effréné, visuels dégoulinants d'esthétisme : il y a quelque chose de génialement bondien là-dedans. Ce polar frigorifique est mené tambours (et platines) battants, servi par la maîtrise légendaire de David Fincher. Pas une seconde de répit. Rapidement, on est emporté par l'intrigue, bien qu'un peu alambiquée par moments. Les 2h38 filent plus vite que la dernière demie-heure de The Artist ! La photographie et les lumières sont très travaillées, accentuant le caractère glacial (et glaçant) de l'histoire ; on comprend tout de suite que l'on n'est pas aux Barbades... Après, je vous avouerai que je ne vois rien de révolutionnaire dans ce thriller. La double intrigue du début qui finit par se rejoindre, déjà vue dans Les rivières pourpres. Le méchant qui calque ses méfaits sur la Bible, déjà vu dans Mission Impossible 1. Ce Millenium de David Fincher est un bon film, à l'univers travaillé, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir vu LE polar du millénaire.
EN BREF : un polar captivant et glacial
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