Mes Cesars 2012

Cette année, j'ai décidé de remettre mes propres Cesars du cinéma, un peu à la manière des Gérards de la télévision (rendons à Cesar ce qui lui appartient... je ne révolutionne rien). Ce palmarès est surtout l'occasion de débriefer la cérémonie de vendredi dernier vue par 4 millions de téléspectateurs, dont moi et quelques amis...

Cesar de la naphtaline : The Artist, pour nous avoir fait oublier que le cinéma français possédait des jeunes réalisatrices modernes et audacieuses (Valérie Donzelli et Maïwenn en tête).

Cesar de la classe : Mathilde Seigner, qui aurait pu cracher sur Michel Blanc, l'effet aurait été le même.

Cesar du faux meilleur acteur : Omar Sy, un jeune de banlieue qui joue un jeune de banlieue et tout le monde trouve la performance ahurissante.

Cesar de l'actrice de second rôle, même quand elle remet un Cesar : Olivia Bonamy (quelqu'un la connait ?).

Cesar de l'espoir plus vraiment espoir depuis longtemps : Clotilde Hesme (et en plus, elle doit partager son prix avec une autre comédienne!).

Cesar de la loose : Mathilde Seigner (décidément, quelle moisson) pour s'être grillée devant toute la profession en deux minutes chrono.

Cesar de la nomination qui ne servait à rien : Le Havre pour le meilleur film/L'ordre et la morale pour l'adaptation (ex-aequo).

Cesar de la prétention : Mathieu Kassovitz qui entendait enc.... le cinéma français... ben, on attend toujours!

Cesar du meilleur footballeur : Omar Sy, qui donne l'impression, avec son discours, d'avoir reçu le Ballon d'Or.

Cesar du too much : Maïwenn, en sanglots pour le Cesar du meilleur montage... est-ce bien proportionné ?

Cesar de l'actrice qui remet un Cesar et dont on se demande quelle est son actu : Aure Atika.

Cesar du malaise : Alice Taglioni, qui tente de faire des blagues alors que tout le monde ne pense qu'à Jocelyn Quivrin en la voyant.