Inception
Le générique de fin débute. J'aperçois, s'agitant devant l'écran, les bras des spectacteurs qui remettent leurs vestes. Le nom de Christopher Nolan apparaît en grand (très grand!). La lumière se rallume. Après 2h30 d'irréalité, le réveil est rude. Suis-je bien là ? sur un fauteuil rouge délavé inconfortable ? Inception est comme un voyage dans l'infini de l'esprit humain. Tout est possible. Rien n'est interdit. On peut tuer, ce n'est que pour ressusciter. Se promener dans une ville japonaise ; l'instant d'après, regarder la Tour Eiffel ; la minute suivante, dévaler une piste de ski armé d'une mitraillette. Christopher Nolan a tout imaginé lui-même. Son histoire (son rêve?) peut être vue comme une version SF de Mission:Impossible, dans laquelle Leonardo Di Caprio et son équipe sont chargés de créer une idée dans l'esprit d'un homme.
Le film tourne à l'expérience, comme un cinéma dynamique puissance 1000. Les décors sont riches et relèvent souvent de la prouesse technique (la séquence "portes et miroirs" sur le pont de Bir-Hakeim à Paris, par exemple). Le casting lui aussi tient du rêve : Leonardo Di Caprio (qui décidément se construit l'une des plus belles filmographies d'Hollywood), Joseph Gordon-Levitt (excellent en homme à tout faire, et déjà remarqué l'an dernier dans 500 jours ensemble ) et Marion Cotillard (encore au générique d'un film bankébeule). Memento, Insomnia, Batman begins, The Dark Knight... et désormais Inception : Christopher Nolan continue de nous faire rêver. Et ça, c'est bien une réalité.
EN BREF : de la SF HQE (haute qualité environnementale!)
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