Avatar
Plus qu'un film, une expérience. Monter dans la machine Avatar, c'est comme entrer dans un jeu vidéo grandeur nature. Veillez quand même à passer incognito parce que, bon, les lunettes 3D c'est
bien utile, mais qu'est-ce que ça donne une tête de con ! Ces petits soucis esthétiques évacués, le film démarre. James Cameron évacue les préambules. Très vite, le héros (un soldat US handicapé)
prend possession de son Avatar pour intégrer la planète Pandora et faire mu-muse avec les indigènes du coin, les Na'vis. Même si les lunettes 3D assombrissent l'écran, l'esthétique est de très haut
"level". Rien à voir avec le ping-pong sur Amstrad. James Cameron a rêvé tout un monde et a réussi à le retranscrir sur écran noir. Epoustouflant. Tant les scènes de nature luxuriante (mot compte
triple), que la guerre US Army versus Na'vis. Un petit regret toutefois, lorsque certains combats se transforment en Street-fighter. Les geeks apprécieront, moi pas ! Si la technique révolutionne
le cinéma, le propos lui est un classique de la science-fiction. Avatar n'est ni plus ni moins qu'une parabole de la colonisation, où les méchants occidentaux pillent les territoires exotiques (à
noter que les Na'vis sont bleus, mais qu'ils ont des attributs de peuplades africaines... ce serait pas un peu colonialiste ça comme vision ?). Malgré tout, l'histoire se tient et reste captivante
sur les 2 heures 40 (sauf quand des collégiennes, assises derrière vous, commentent le film en ponctuant leurs phrases de "Ouais, carrément".... Vos gueules les 3ème B !!!). Avatar, à voir
absolument... au cinéma! Ce n'est pas le genre de film dont on peut profiter, dans son salon, à 1m50 d'un pauvre écran plat acheté à la Fnac...
Ah et puis j'oubliais, inutile découter la chanson du générique final, c'est Leona Lewis qui braille !
EN BREF : un chef d'oeuvre visuel
Ah et puis j'oubliais, inutile découter la chanson du générique final, c'est Leona Lewis qui braille !
EN BREF : un chef d'oeuvre visuel
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