Star Wars - Le réveil de la force
J'aime le cinéma... mais je n'ai jamais vu le moindre épisode de Star Wars. Pas très intéressé par ce genre d'histoire. La flemme de reprendre tout depuis le début. Autant vous dire que je me suis davantage rué sur le foie gras en décembre que dans une salle de cinéma pour voir Le réveil de la force. Du coup, j'ai demandé à une blogueuse parisienne-mais-pas-connasse d'écrire une critique comme je les aime. Solène, entre deux avions, trois expos et quatre événements, a trouvé le temps de nous livrer son sentiment sur cet épisode 7 de Star Wars. Sa force rédactionnelle est bien réveillée. Si vous aimez son style et ses jeux de mots, une fois cette critique dévorée, je vous conseille d'aller faire un séjour sur son blog-de-voyage-mais-pas-que, à la fois beau et rigolo appelé Solcito.
La guerre est déclarée. D’abord celle du box-office et laisse moi te dire qu’elle est largement gagnée. Trois semaines après sa sortie, l’épisode 7 de Star Wars a recoulé le Titanic et mis une belle raclée aux Avatars de Spielberg.
Mais c’est également une bataille des étoiles qui se joue. Avec une note de 4/5 en moyenne attribuée par la presse et le public français, Star Wars a la tête dans les étoiles. Néanmoins, si la majorité des spectateurs a dévoré Le réveil de la force, nombreux sont les fans et anonymes à être restés sur leur faim. C’est un peu mon cas, malgré mon paquet de pop corn XXL.
Vers l’infini (et un peu trop) au-delà
La cuvée 2015 nous mène dans une galaxie fort fort lointaine, 30 ans après la victoire de Luke Skywalker sur l'Empire. Entre temps, le vilain Kylo Ren a bâti le Premier Ordre sur les ruines de l’ex-Empire et Luke est parti voir ailleurs s’il y était. Tout le monde ignore cependant où est sa planque, à commencer par sa sœur Leia qui aimerait bien ramener le frérot à la maison.
Le film nous embarque donc à la recherche de ce brave Luke entre bagarres et courses poursuite dans l’espace. On se croirait à Disneyland Paris, dans un Star Tours long format même si les sièges ne bougent pas. Et Disney de nous rappeler une nouvelle fois qui est le patron.
Si le visionnage des épisodes précédents n’est pas indispensable, mieux vaut avoir tout de même révisé ses classiques pour s’imprégner du scénario et repérer les clins d‘œil à la première trilogie du Maître Georges Lucas. Ils sont nombreux : la musique bien sûr mais aussi le méchant casqué, le célèbre jeu de société, le remake de la Cantina…
En revanche, on ne s’embarrasse pas avec les « détails » dans l’opus 2015. Les jeunes héros n’ont plus besoin de Maître Jedi pour apprendre la « Force » ou manier le sabre laser. Les petits nouveaux sont autodidactes et puis c’est tout. Un gain de temps certes… mais pas d’argent pour la production qui a mis 200 millions de dollars sur la table.
Papis font de la résistance
Si Dark n’est plus là, nombreux sont les anciens à avoir fait le voyage. On ne peut que féliciter le réalisateur JJ. Abrams de nous avoir ramené Han Solo, Chewbie, R2-D2 ou encore Leia qui nous avaient sacrément manqués mais qui ne sont plus très frais.
Une pléiade de jeunes acteurs a ainsi fait son entrée dans ce 7ème épisode. Avec leur histoire d’amour platonique ou leur crise d’ado, les héros juvéniles donneraient presque au film un côté Hunger Games, à des années lumières de l’esprit Star Wars.
Le vrai héros du long-métrage ? Le robot BB-8 qui roule (mais n’amasse pas mousse), séduit la galerie et fait des blagues. Le monde entier veut désormais le même et ce n’est pas le service marketing du film qui viendra s’en plaindre (#produitsdérivés).
On s’était dit rendez-vous dans 30 ans
J’étais ravie de retrouver ces potes que je n’avais pas vus depuis trois décennies. Il faut dire qu’ils vivent un peu loin. Dommage qu’ils aient décidé de venir accompagnés de leurs copains avec qui je n’ai pas accroché.
Dieu sait qu’ils avaient pourtant des trucs à raconter. 2h15 heures d’histoires rocambolesques que j’ai écoutées avec grand intérêt. Mes copains ne sont pas parfaits mais j’ai passé un bon moment. C’est sans doute cela le plus important.
En les quittant, je n’avais qu’une envie : retrouver les Jedi qui n’avaient pas fait le voyage. Gageons qu’Abrams les ramène dans sa prochaine navette prévue en mai 2017.
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