Pour combien tu m'aimes : amour, escort boy et couscous royal au Palais des Glaces
Récemment, j'ai eu l'occasion d'aller à Paris. Et comme tout provincial qui se déplace à la capitale, je suis allé au théâtre. Voir Pour combien tu m'aimes, une pièce comique programmée au Palais des Glaces depuis le 4 décembre. Alors j'ai décidé de vous en parler. Inutile d'écrire à Télé Poche pour vous plaindre, c'est un blog ciné certes, mais il faut savoir casser les codes. Et puis le théâtre, ce n'est jamais que du cinéma pas filmé.
Quand j'arrive au Palais des Glaces, je ne sais pas grand chose de la pièce. Juste qu'elle a été écrite par les auteurs de Panique au ministère. Le truc à succès, pas très drôle, que j'ai vu en rediff' à la télé un soir de Noël, avec Amanda Lear et Natacha Amal en tête d'affiche. Avant le lever de rideau, je lis rapidement le pitch. Lisa a l'habitude d'employer un escort pour ses dîners d'affaires. Son boy habituel se décommande à la dernière minute ; elle décide alors d'engager l'ouvrier qui repeint son salon. Voilà qui va colorer sa soirée.
Pas d'amant dans le placard, c'est déjà ça. J'ai un peu peur lors des 5 premières minutes. Le texte semble plat, personne ne rit dans la salle. Puis d'un coup, la domestique à l'accengggg du sudeuuuh balance une ou deux vannes bien senties. Le Palais des Glaces se dégèle. Moi aussi.
Bande-annonce de "Pour combien tu m'aimes" (www.visioscene.com)
L'histoire est plutôt rythmée, découpée en plusieurs actes assez courts. Des ellipses et une scène de dîner en accéléré. Bien plus moderne que ces traditionnelles pièces en trois actes où les acteurs articulent beaucoup trop. Je me laisse emporter par l'histoire.
On rigole. A petits, moyens et grands éclats. La bonne (Marie-Aline Thomassin), comme chez Molière, est la plus truculente. Le businessman belge aussi est hilarant (Olivier Till, déjà vu dans Plus belle la vie) ; y'a pas à dire, le cliché de la grande folle en peignoir rose ça marche toujours. L'héroïne et son amoureux de plâtrier-peintre nous amusent, et nous émeuvent, à se balancer des "Je t'aime moi non plus"'. La gaudriole finit en comédie romantique. So cute.
Ce n'est sûrement pas LA pièce qui récoltera tous les Molières au printemps prochain. Mais on s'en fout. J'ai passé un moment très agréable. J'ai ri. Et c'est bien là l'essentiel quand on va voir une comédie, au théâtre comme au cinéma.
(Pour tout savoir sur le casting, les horaires, les tarifs... CLIQUEZ ICI)
(Photo en-tête : © Fabienne Rappeneau via www.offi.fr)
Commenter cet article