New York Melody ✔
Comédie musicale et romantique de John Carney (USA)
Soyons clairs. Ce film n'a rien à voir avec une gamine de 12 ans qui crierait à tue-tête "Chariot d'étoiles" dans les rues de la Grosse Pomme (pour les jeunes qui n'auraient pas compris l'allusion, cliquez ici). Dans ce long-métrage de John Carney, il est question d'une chanteuse adulte, ayant compris depuis longtemps qu'il n'y a pas que les grands qui rêvent et qui ont des sentiments. Gretta vient de se faire plaquer par un connard (interprété par le chanteur de Maroon 5). En guise de réponse artistique, elle se lance dans un album concept. Pas de reprise de Goldman, juste un disque où les chansons sont enregistrées en extérieur, dans différents quartiers de New-York.
Cela nous offre un parcours touristique so charming à travers les avenues et les gratte-ciels. Et c'est bien là le seul intérêt. Acheter le Lonely Planet spécial Big Apple eut été moins coûteux et plus utile pour l'avenir. Oui, je rêve d'aller à New-York, mais on s'en moque un peu dans cette critique, isn't it?
Cette amourette, rythmée par des mélodies pop qui se ressemblent toutes, m'a laissé de marbre. Serais-je dépourvu de cœur, pour ne pas compatir au sort de cette demoiselle si triste (mais si bien habillée par son coach en relooking), obligée de jouer de la gratte dans la rue? J'ai surtout été agacé. Par les trop nombreuses chansons, interprétées DANS LEUR INTEGRALITE, alors qu'un couplet/refrain suffit pour comprendre l'idée. Agacé aussi par les minauderies de Miss Keira Knightley. Pas aussi insupportable que Mariah Carey dans Glitter mais on s'en rapproche (ma culture ciné est impressionnante, je sais...).
Pourtant, le casting était audacieux. Le duo improbable Keira Knightley/Mark Ruffalo avait de la gueule sur l'affiche. Malheureusement, cette New York Melody manque d'harmonie. Certains couplets sont plaisants comme cette séance d'enregistrement dans une ruelle avec des enfants qui essaient de s'incruster ou cette mise au point salvatrice sur un banc public à la fin du film. Cela ne suffit pas. Le charme du refrain n'a pas opéré sur moi, un peu comme une mélodie qui serait interprétée par Louisy Joseph et Christophe Maé en duo... Vous voyez l'idée?
Commenter cet article