Scream 4

Aaaaaaaaaah ! Trop mortel ce film ! J'te jure, même les 3èmeB, j'crois qu'ils ont trop flippé leur race. Truc de ouf'. La scène d'ouverture, quoi. Ça fait genre le film dans le film, quoi. Trop bien fait, quoi. Kevina, j'l'ai trop captée, elle s'est trop fait prendre comme une teubé... Oups ! Désolé pour ce retour vers le futur des années 90. Scream 4 nous renvoie directement à l'adolescence, cet âge où être un rebelle consiste à aller voir un slasher movie puis manger au Quick sans les parents. Wes Craven a pris soin de reprendre tous les codes de la saga : un tueur contorsionniste monomaniaque de la lame, des blondasses pectoralement très développées et des enquêteurs spécialistes ès gâchis et gâchette. Scream 4 s'adresse bien sûr aux pré-puberts, mais aussi aux cinéphiles avec toujours de nombreuses références au 7ème art. Dans cet épisode, la réflexion porte sur les remakes, si nombreux et si désastreux à Hollywood. L'humour et le second degré n'ont pas été assassinés, ils restent très présents. Qu'il est drôle de voir Courteney Cox ex-Arquette se prendre en pleine face botoxée :  "de toute façon, votre couple [avec David Arquette] ne peut pas durer" ! Même si la charte originelle est respectée, Scream 4 se veut un film en phase avec son époque, le XXIème siècle. Les personnages ont des téléphones tactiles (belle pub pour l'Iphone au passage), postent des statuts sur Facebook et twittent entre deux coups de couteaux. Wes Craven s'intéresse à la culture du rien et à la célébrité facile. Et vous, vous seriez prêt(s) à tuer pour être connu ? Viiip ou WannaViiip ?

EN BREF : un film d'horreur à l'humour aiguisé