Prometheus
Niveau scénario, ce Prometheus n'a rien de vraiment prometteur. C'est toujours un peu la même histoire. Des humains, si possible scientifiques, montent dans un vaisseau en Légo où les portes coulissent, et se rendent sur une planète lointaine afin d'y trouver une autre forme de vie. Là, comme à chaque fois, sans jamais que ça leur serve de leçon, ils essaient de faire copain-copain avec leurs nouveaux potes aliens, alors que ces autochtones, forcément moches et gluants, ne cherchent qu'à exterminer leurs visiteurs. Va peut-être falloir que ça vous rentre dans le crâne, messieurs dames les scientifiques. Hellôôôôôô ! Regardez Independance Day et Signes, vous comprendrez que les extra-terrestres ne peuvent pas être des potes de beuverie (il est évident que cette phrase est une blague, en aucun cas je ne t'incite, toi lecteur, à voir ces nanars amerloques). Passée cette indigence du scénario, Prometheus est malgré tout un film agréable à regarder (avec des lunettes 3D bien sûr... money money money). Sans ennui. Ridley Scott est un maître de la SF, il sait raconter et mettre en images ces histoires d'Alien. La photo est magnifique, quoiqu'un peu sombre. La tempête de silice est particulièrement impressionnante, tout comme ces paysages grandioses filmés en Ecosse, en Irlande et en Islande (et là normalement, un certain Yoyo est sensé frétiller!). Les fans du genre apprécieront, d'autant plus que le film se termine là où le premier Alien commence. Ridley Scott fait son Georges Lucas, en revenant à l'origine des choses.
EN BREF : une SF qui se laisse bien regarder
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