Paranormal activity
Je n'arrive pas à comprendre les Américains. Paranormal Activity a généré plus de 100 millions de dollars de recettes aux USA. Et autant de frissons chez les spectateurs. Moi, ce
qui me fait le plus peur dans l'histoire, c'est le vide scénaristique. Une godiche américaine de base. Son copain, look footballeur mais ventru tel le jeune buveur de Budweiser. Une caméra. Ils
décident de se filmer pour observer les phénomènes paranormaux qui se produisent chez eux (Là déjà, on sent l'intelligence rare. A leur place, j'aurais appelé Jean-Claude Bourret depuis longtemps
pour exorciser ma baraque...). L'histoire tourne en boucle. Une scène de nuit avec un vague élément paranormal. Suivie d'une scène de jour où Micah (Mister Beer) regarde ses enregistrements tandis
que Cathy (la godiche) s'écrie : "Non, c'est horrible! Je ne veux plus vivre ça! J'en ai assez". Suivie d'une scène de nuit, puis d'une scène de jour, etc. Le fantôme met du temps à montrer le bout
de son drap. La première véritable frayeur arrive après 1h10 de film (pour une durée totale de 1h26...). Avis à tous les réalisateurs horribles et/ou d'horreur : réfléchissez avant d'utiliser
l'idée du camescope embarqué pour la mise en scène. Le principe est éculé (Blair Witch Project imblairable ; REC irRECupérable) et il ne dispense pas d'avoir du
talent. Je finirai par le jeu d'acteur, à mi-chemin entre Buffy contre les vampires et Plus belle la vie. Même pas envie de citer le nom des comédiens ; de toute façon, on va les oublier. Non
vraiment, ce qu'il y a de paranormal dans Paranormal Activity, c'est le succès du film !
EN BREF : A fuir (sauf pour les nostalgiques de Roswell)
EN BREF : A fuir (sauf pour les nostalgiques de Roswell)
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