Lucky Luke
Billy the Bide a frappé. Avec en guest star, Calamité Jean (Dujardin). Lucky Luke se voulait l'adaptation ciné de la célèbre bande dessiné. C'est surtout une vaste opération
marketing, destinée à rapporter un maximum d'argent. Pour le héros, on choisit Jean Dujardin, l'acteur qui attire le million de spectateurs plus vite que son ombre. On lui donne comme partenaire à
l'écran sa partenaire dans la vie (Alexandra Lamy), histoire de plaire à tous les lecteurs de Voici (et ils sont nombreux!). Et puis on matraque dans les médias. Résultat : Lucky
Luke devrait postuler l'an prochain pour le César du Box Office ( Les Cesars, moins
élitistes ? ). Pourtant, ce long-métrage brille par son vide intersidéral ; que dis-je son gouffre, son cap, sa péninsule d'inintérêt. Aucun scénario à l'horizon, juste une succession de gags
potaches pas très drôles, entrecoupés de moments dramatiques et/ou sentimentaux. Qu'a voulu faire James Huth ? Lui seul le sait. Sa réalisation se résume en deux techniques : les jolis plans sur
les grands espaces et les gros plans sur les éperons. Un peu léger pour tenir la distance sur 1h40... Quant aux seconds rôles (Sylvie Testud, Melvil Poupaud, Mickaël Youn), ils se sentent obligés
de sur-jouer pour exister. Pathétique. Allez, arrêtons là. Je range mon colt. J'ai suffisamment tiré sur ce film.
Commenter cet article