Le Concert
[En prélude, petit avertissement au lecteur de cette chronique : je vais appeler le réalisateur par son prénom, par pure fainéantise assumée. Car écrire Radu Mihaileanu, selon moi, c'est s'exposer
à la faute de frappe !]
Notre cher Radu (donc) nous livre ici un film symphonique. La partition : des musiciens russes sur le retour doivent donner un concert à Paris, en se faisant passer pour le Bolchoï (un peu comme si Alizée se prenait pour Madonna...). Gaffes, quiproquos et autres ressorts humoristiques confèrent au Concert une tonalité comique. Le mélo n'est jamais très loin, quitte parfois à tomber dans le bon sentiment. Mais l'on reste captivé par l'intrigue, avec cette question leit-motiv : le concert va-t-il avoir lieu ? En parallèle, Radu s'attache à jouer le requiem du communisme politique. Entre un Brejnev moqué et un PCF ridiculisé, le long-métrage nous montre que le seul communisme qui fonctionne encore, c'est la solidarité des musiciens entre eux. Le rythme va alors crescendo, jusqu'au moment où le faux Bolchoï monte sur scène, et là... Et là, ne comptez pas sur moi pour vous jouer la fin. Je peux juste vous dire que le film se termine sur une séquence d'anthologie. Du grand cinéma.
EN BREF : un mélo réjouissant
Notre cher Radu (donc) nous livre ici un film symphonique. La partition : des musiciens russes sur le retour doivent donner un concert à Paris, en se faisant passer pour le Bolchoï (un peu comme si Alizée se prenait pour Madonna...). Gaffes, quiproquos et autres ressorts humoristiques confèrent au Concert une tonalité comique. Le mélo n'est jamais très loin, quitte parfois à tomber dans le bon sentiment. Mais l'on reste captivé par l'intrigue, avec cette question leit-motiv : le concert va-t-il avoir lieu ? En parallèle, Radu s'attache à jouer le requiem du communisme politique. Entre un Brejnev moqué et un PCF ridiculisé, le long-métrage nous montre que le seul communisme qui fonctionne encore, c'est la solidarité des musiciens entre eux. Le rythme va alors crescendo, jusqu'au moment où le faux Bolchoï monte sur scène, et là... Et là, ne comptez pas sur moi pour vous jouer la fin. Je peux juste vous dire que le film se termine sur une séquence d'anthologie. Du grand cinéma.
EN BREF : un mélo réjouissant
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